L’Art de la gastronomie française : Café vs Brasserie vs Bistro

Les brasseries sont ouvertes toute la journée pour le petit-déjeuner, le déjeuner, l’apéritif et le dîner. C’est peut-être là leur principale caractéristique et l’un des secrets de leur succès.

Certaines d’entre elles pratiquent même non stopcomme la Brasserie Alsace sur les Champs Élysées et Au Pied de Cochon cité plus haut, qui sont ouverts 24h/24h. Notez les adresses car il est rare à Paris de trouver des endroits où dîner tard le soir.

Les brasseries proposent une carte large et variée.

Comme le veut la tradition, les brasseries proposent toujours des fruits de mer et des plats typiquement français tels que l’œuf mayonnaise, l’omelette, le filet sauce champignons ou poivre noir, le poisson frit avec purée de pommes de terre, la choucroute, le tartare de bœuf, la crème brûlée, la mousse au chocolat, les poires Belle Hélène – celle de la Brasserie Lorraine est délicieuse (cliquez ici).

Année après année, les saisons changent, les menus des brasseries ne changent pas et vous savez ce que vous allez trouver.

Bistro

Les bistrots, en revanche, sont beaucoup plus petits ; certains ne comptent que cinq ou six tables. Un bistrot est toujours une adresse confidentielle fréquentée par les habitants du quartier.

Mais lorsqu’un excellent chef se fait connaître via les médias sociaux, le bistrot commence à attirer des Parisiens d’autres régions et des touristes avertis.

Le bistro a des horaires stricts et n’est ouvert que pour le déjeuner (environ de 12h à 14h30) et le dîner (environ de 19h à 22h30).

La carte est allégée et basée sur les produits de saison. Certains chefs de bistrots font du changement régulier de leur carte l’un des secrets de leur réussite.

Les recettes varient en fonction des saisons, bien sûr. Mais cette pratique vise surtout à fidéliser la clientèle. Si le client revient souvent et que le choix est restreint, la carte doit être renouvelée au bout de quelques semaines.

Le bistrot reflète la créativité de son chef et son contact avec d’autres traditions culinaires. C’est une cuisine de signature. Nous sommes ici aux antipodes de la cuisine traditionnelle des brasseries françaises.

Comme il s’agit d’établissements plus petits, avec peu de tables, c’est recommandé de réserver.

Nous en profitons pour mentionner quelques bistrots que nous fréquentons : Bistrot Anoste (cliquez ici), Tomy &amp ; Co (cliquez ici).

Café

Ah, les cafés de Paris ! On s’installe dans les cafés, surtout sur leurs fameux balcons, pour boire un café ou un chocolat chaud, pour siroter un verre de vin rouge ou blanc, pour un apéritif local – le champagne – ou importé – le spritz.

C’est le moment idéal pour écouter les conversations des autres, observer les Parisiens et essayer d’établir un contact. Essayez, ça marche parfois.

Les cafés ne sont pas réputés pour leur cuisine, et il arrive même qu’on y déguste des plats délicieux. Mais c’est rare. Alors attention, si vous avez faim, optez pour des choix simples comme les omelettes, les salades et les sandwichs.

Pour vous aider à choisir, les deux sandwichs français les plus célèbres sont le croque-monsieur et le croque-madame. La différence entre les deux est l’œuf qui accompagne le croque-madame.

Pour savoir si le sandwich que vous avez commandé est bien fait, sachez qu’il doit être composé de pain plat, de jambon, de fromage, de crème béchamel et de pain grillé. Il doit être croustillant à l’extérieur, moelleux et juteux à l’intérieur. S’il est sec, c’est un sandwich congelé et réchauffé. Le croque monsieur du Café Paris London – place Madeleine – est parfait (cliquez ici).

Mais certains établissements ne respectent pas ces règles. Le Café de l’Industrie, par exemple, bien qu’il se présente comme un café, propose une carte de brasserie (c’est-à-dire les classiques de la cuisine française qui ne quittent jamais la carte) mais a des horaires fixes de bistrot.