Si vous recherchez les meilleurs films de samouraïs japonais, vous êtes au bon endroit ! Le cinéma japonais compte de nombreux films qui racontent une partie de l’histoire du pays, en se concentrant sur les batailles médiévales les plus importantes du Japon.
Que vous soyez un amoureux de la culture japonaise ou que vous souhaitiez en savoir plus sur ces guerriers experts maniant le katana, les films de samouraïs japonais vous feront découvrir un monde fascinant. En fait, les films de samouraïs sont parmi les plus anciens du Japon.
Certains des premiers films tournés au Japon racontent les exploits des guerriers les plus célèbres de l’histoire japonaise, avec d’authentiques œuvres d’art en noir et blanc, pleines de réalisme et de détails sur les empires des siècles passés.
À travers cette compilation de vieux films de samouraïs, nous avons voulu faire un mélange des classiques du cinéma japonais que tout cinéphile devrait connaître, ainsi que des films plus modernes qui mélangent des scènes d’action incroyables.
Nombre d’entre eux sont classés parmi les meilleurs films japonais. Cependant, comme c’est souvent le cas, le cinéma japonais reste un mystère dans la culture occidentale et n’est pas toujours considéré à sa juste valeur.
Les guerriers samouraïs au Japon
Les guerriers samouraïs étaient les seigneurs qui dirigeaient les armées lors des grandes batailles qui se sont déroulées entre le 12e et le 17e siècle dans tout le Japon.
Grands épéistes, experts en combat à cheval, en tir à l’arc, en maniement des différentes armes médiévales et excellents stratèges militaires, ils sont aussi les protagonistes de certains des meilleurs films japonais.
Les samouraïs sont l’ équivalent des guerriers médiévaux dans la culture occidentale, bien que leurs techniques de combat n’aient rien à voir avec ce que l’on a connu dans la lutte des empires à travers l’Europe.
Dans un bon film de samouraïs, l’accent est mis sur l’honneur de ces combattants, qui démontrent sur le champ de bataille qu’ils n’ont pas peur de la mort.
En tant qu’élément essentiel de l’histoire du pays, la figure du samouraï a été dépeinte dans d’innombrables films et livres japonais, ainsi que dans des séries de dessins animés et de mangas mondialement connus, tels que Samurai Champloo.
Dans tout le Japon, on trouve également des musées, des restaurants à thème, des parcs d’attractions et d’autres lieux situés dans l’ancien Japon.
Tous ces lieux présentent un peu de la culture des samouraïs afin que les Japonais et les touristes du monde entier puissent en apprendre davantage sur cette partie de l’histoire.
Les meilleurs films de samouraïs japonais
Les sept samouraïs
Nous commençons par l’un des plus anciens films de samouraïs japonais. Réalisé par Akira Kurosawa, ce classique de 1954 est l’un des films incontournables du cinéma japonais.
Non seulement en raison de son sujet, mais aussi de la narration et des détails apportés à chaque scène du film.
Contrairement à d’autres films se déroulant dans le Japon du XVIe siècle, à l’apogée de l’âge d’or des guerriers samouraïs, ce film vous plonge dans l’histoire.
L’accent est mis sur l’honneur des samouraïs, qui décident d’aider un village de paysans attaqué par des hors-la-loi.
Lors d’une invasion, des villageois se tournent vers un groupe de samouraïs pour obtenir de l’aide. Ils n’ont rien d’autre à leur offrir que de la nourriture ou un abri, mais ils sont vraiment désespérés et les supplient de les aider.
Peu à peu, les nobles guerriers les prennent en pitié et se joignent à l’équipe qui s’agrandit. Ils finissent par se rendre au village pour offrir leur protection, ce qui donne lieu à des moments d’action incroyables.
Très peu de réalisateurs japonais ont réussi à retranscrire à l’écran l’histoire des samouraïs et le sens de l’honneur qui a caractérisé ces hommes.
Un film en noir et blanc qui vaut le détour du début à la fin, et que vous aurez la chance de trouver en français, bien que nous recommandions toujours de regarder la version originale sous-titrée.
Harakiri – Seppuru
Un autre film sur le Japon à voir absolument pour en savoir plus sur son histoire est ce classique de 1962.
Le travail du réalisateur Masaki Kobayashi se concentre avant tout sur la caractérisation impeccable des personnages de l’époque, ainsi que sur des décors pleins de détails, tant dans les bâtiments que sur le champ de bataille lui-même.
Dans l’histoire, un guerrier samouraï demande la permission de se faire Harakiri, une cérémonie également connue sous le nom de Seppuru au Japon, au cours de laquelle il se transperce l’estomac avec une épée pour se suicider.
La présentation du rituel est pleine de moments de réalisme, avec une passion débridée de la part des protagonistes.
Pendant plus de deux heures de film, le spectateur découvrira l’histoire du samouraï et les raisons qui l’ont poussé à prendre une telle décision.
Il ne s’agit pas seulement de la présentation d’un acte sanglant, mais plutôt d’un aperçu de l’ angoisse intérieure des combattants à une époque où ils donnaient leur vie pour leur pays et leurs supérieurs.
C’est un film plein de passion et de moments de grande tension, avec des scènes vraiment envoûtantes.
Une critique sociale qui peut être transposée dans la situation actuelle du 21e siècle, même si elle se concentre sur l’histoire d’un Japon traditionnel d’il y a plusieurs siècles.
Yojimbo
Un an avant la sortie de Kobayashi, Akira Kurosawa récidive avec l’un des films de samouraïs qui entreront dans l’histoire.
Sorti sur grand écran en 1961, il est devenu un énorme succès dans tout le pays, connu aujourd’hui dans le monde entier comme l’un des joyaux du cinéma japonais qui compte parmi les plus grands.
Si vous aimez les bons films sur les guerriers, celui-ci vous surprendra. Il s’agit de l’histoire d’un samouraï au 19e siècle, alors que le pays vivait encore à l’ère féodale avant son ouverture à l’Occident.
À son arrivée dans un village, il est confronté à une bataille entre deux bandes de mercenaires qui se disputent un territoire.
Ce guerrier, réputé pour être le meilleur combattant du pays, se retrouve au milieu du conflit, car les deux groupes le veulent comme allié.
Mais Yojimbo n’est pas un mercenaire comme les autres, c’est un véritable samouraï, et en tant que tel, c’est l’honneur et la gloire qui l’emportent dans l’accomplissement de son devoir.
Peu de films de samouraïs actuels se concentrent sur un stade antérieur de l’histoire de ces guerriers.
Si les films de samouraïs japonais se déroulent entre le XIIe siècle et le Moyen Âge, il existe également de très bons films d’action japonais qui montrent l’autre facette de cette culture qui ne voulait pas être complètement perdue
Le Trône de sang
Ce film de 1957, également réalisé par Kurosawa, est un exemple de film de samouraï plus traditionnel.
Il s’agit de l’un des meilleurs films de samouraïs depuis des décennies et d’un classique à ne pas manquer si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire sombre du Japon au cours des siècles de luttes entre seigneurs féodaux.
Dans le Japon du XVIe siècle, deux généraux, amis et combattants du même clan, Taketori Washizu et Yoshaki Miki, rencontrent une vieille femme sur le chemin du retour après leur victoire sur le champ de bataille.
La vieille femme, qui ne les connaît pas, leur dit qu’elle peut voir l’avenir et prophétise que Washizu sera le seigneur du château du Nord et qu’il régnera sur une grande partie du pays.
Lorsqu’il arrive chez lui, il raconte son expérience à sa femme, qui insiste pour qu’il se batte pour sa place.
Pour ce faire, il devra continuer à se battre, allant même jusqu’à affronter ses propres alliés et amis.
Cette adaptation japonaise du « Macbeth » de Shakespeare comporte des détails similaires, mais est totalement différente de la façon dont nous, en Occident, voyons la lutte entre les seigneurs pour le pouvoir.
Une histoire fictive pleine de vérité et de jalons historiques, dans un Japon divisé où le pouvoir était au-dessus de toutes les autres vérités.
Sanjuro
Bien qu’il ait fait l’objet d’un remake en 2007 sous la direction de Yoshimitsu Morita, le film original de Kurosawa, réalisé en 1962, n’a pas d’égal dans le monde du cinéma.
Une fois de plus, ce grand réalisateur prouve qu’il est le meilleur pour capturer des histoires uniques à l’écran, avec une esthétique très soignée et pleine de symbolisme qui donne une plus grande valeur à ses œuvres.
Au milieu de l’ère Tokugawa, dans un Japon divisé entre différents clans, et même au sein des familles elles-mêmes, un groupe de samouraïs veut mettre fin à la corruption en éliminant les chefs des gangs les plus sanglants.
Avec l’appui d’un policier, ils mettent leur plan à exécution, ce qui leur coûtera plus cher qu’ils ne l’imaginaient.
De l’ombre apparaît un autre guerrier qui, grâce à une puissance impressionnante et à une stratégie de combat inégalée, prend le contrôle et fait régner l’ordre au milieu du chaos.
Il s’agit de Sanjuro, qui devient soudain l’homme le plus admiré et en même temps le plus craint pour son maniement du katana.
Bien que ce film montre un aspect du monde des samouraïs très fidèle à la réalité de l’époque, il a été décrit comme une satire du cinéma de Kurosawa.
Il comporte quelques touches amusantes et rien de solennel comme dans les autres films du réalisateur, ce qui en fait un film plus facile à regarder pour le spectateur.
Ran
S’éloignant des classiques en noir et blanc de Kurosawa, nous arrivons à une production un peu plus moderne, sortie en 1985.
Très fidèle au style du cinéma japonais des années 1980, elle offre une série d’effets spéciaux qui apportent un plus grand réalisme aux batailles menées par les armées de samouraïs.
A l’âge d’or des samouraïs, un puissant seigneur décide de céder son pouvoir à ses 3 fils.
Le plus jeune des fils n’est pas d’accord avec la décision de son père, car elle n’apportera que des dissensions à un moment où la famille traversait des problèmes, et son père se met en colère, le déshéritant.
Les domaines deviennent alors la propriété de ses deux fils aînés, dont l’ambition les pousse à se battre l’un contre l’autre pour devenir le seigneur de toutes les terres, comme l’était leur père.
Au milieu de toute cette agitation, son père et son jeune frère joueront un rôle de médiateur entre eux.
Cette adaptation du roman de Shakespeare « Le Roi Lear « , réalisée par Kurosawa, a été acclamée dans le monde entier.
Cette histoire unique, racontée d’un point de vue différent, mérite certainement les Oscars et les Golden Globes qu’elle a remportés à l’époque.
Kagemusha, l’ombre du guerrier
Kagemusha est une histoire de samouraï inhabituelle portée à l’écran en 1980 par Kurosawa.
Bien qu’il ne s’agisse pas de l’une de ses œuvres les plus connues, les 180 minutes nécessaires à son visionnage en valent la peine, car il n’existe aucun autre film comparable.
Dans le Japon du XVIe siècle, le prince Shingen Takeda meurt dans la lutte pour le pouvoir à Kyoto, la capitale impériale.
En raison de la bravoure de cet homme et de la peur que ses ennemis avaient de lui, ses frères et fils décident de remplacer sa figure par un autre homme afin que personne ne sache qu’il est mort. Pour ce faire, ils sauvent de la mort un voleur qui a une grande ressemblance physique avec le prince.
Kagemusha devient ainsi l’homme le plus puissant du pays, gagnant l’estime des membres de son clan et même l’affection des petits-enfants du prince défunt.
Lorsque les soldats se rendent compte de la supercherie quelque temps plus tard, ils veulent l’éliminer, ce qui déclenche une guerre intestine au cours de laquelle le voleur prouve sa valeur en tant que gentleman, comme l’aurait fait Shingen Takeda lui-même.
Ce film en couleur est un régal pour les cinq sens. Nous le considérons comme l’un des grands joyaux méconnus de ce réalisateur japonais, et sans doute comme l’un des meilleurs films sur le Japon.
Il vous permettra d’en savoir un peu plus sur les stratagèmes de ses empires à travers l’histoire.
Le Samouraï du crépuscule
Nous avons déjà parlé de ce film sur le blog des meilleurs films dramatiques japonais.
Sa sortie en 2002, sous la direction de Yoji Yamada, était un regard différent sur la figure acclamée du samouraï japonais dans ses moments de gloire les plus bas.
Au milieu du XIXe siècle, les quelques guerriers japonais encore en activité dans le pays ont connu de grandes difficultés.
Seibei Iguchi était un samouraï de rang inférieur qui avait consacré toute sa vie au combat, lorsqu’il s’est retrouvé dans une situation très précaire. Veuf, il s’occupe de ses deux filles et de sa mère malade, et fait ce qu’il peut pour les aider.
Dans cette situation où sa vie semble dénuée de sens, il découvre que son amour de jeunesse, dont il a toujours été amoureux, vient de divorcer de son mari.
Cependant, le code d’honneur d’un samouraï ne permet pas certaines pratiques, ce qui signifiera pour elle beaucoup de martyre afin de reprendre sa vie en main et d’être heureuse.
Nommé aux Oscars en 2003, ce film a remporté la statuette du meilleur film en langue étrangère.
Une histoire pleine de prix et d’accolades qui donne un visage à la dernière étape des guerriers japonais avant qu’ils ne disparaissent complètement. Il s’agit de l’un des films de samouraïs les plus modernes, que vous pouvez trouver intégralement en anglais.
Zatoichi
Si, au lieu des films en noir et blanc, vous recherchez des films de samouraïs plus modernes, vous adorerez ce titre de Takeshi Kitano.
Il est sorti en 2003, mais a été remastérisé des années plus tard pour le plus grand plaisir du spectateur, avec des images plus nettes qui permettent de voir les moindres détails des batailles des guerriers samouraïs qui y apparaissent.
Ce film raconte l’histoire d’un samouraï aveugle au 19e siècle. Maître sabreur, il vit comme un vagabond qui fait des massages et joue à des jeux d’argent.
Personne ne sait que cet homme était l’un des guerriers les plus importants du pays, qui continue à être le protagoniste des légendes les plus incroyables de la région.
Avec un ami, il arrive dans un village gouverné par un seigneur féodal très cruel. Pour protéger les citoyens, Zatoichi décide de se mettre au service des plus faibles.
Il se retrouve ainsi face à un guerrier d’une force similaire à la sienne, sans compter que son combattant conserve une chose que le vieux samouraï n’a plus : sa vue.
Pour ne pas rater des détails importants de ce film, il faut être attentif du début à la fin.
L’œuvre de Kitano recèle un grand nombre de symboles liés à la figure de l’ancien samouraï, transposés dans un cadre un peu plus moderne pour faciliter la tâche du spectateur.
Hara-kiri : la mort d’un samouraï
À ne pas confondre avec l’œuvre de Kobayashi de 1962. Ce film de 2011 réalisé par Takashi Miike est un film d’action beaucoup plus moderne, et l’un des meilleurs films de samouraïs modernes que l’on puisse trouver aujourd’hui.
Hanshiro est un samouraï sans le sou qui vit une vie vide de sens et qui veut y mettre fin par le rituel honorable du Hara-kiri.
Pour ce faire, il se tourne vers son chef de clan, Kageyu, qui ne veut pas voir mourir sous ses yeux l’un des meilleurs guerriers qui se sont battus à ses côtés.
Son chef tente de le faire changer d’avis et lui raconte l’histoire de Motome, un samouraï sans maître qui est venu lui faire la même demande.
Mais cela ne le dissuade pas de son idée, et il demande à accomplir le rituel malgré tout. Le moment venu, tout se ligue contre lui pour qu’il y parvienne, alors que le code des chevaliers samouraïs commence à ébranler tout le clan.
Bien qu’il s’agisse d’un remake du film de Kobayashi, sous la direction de Miike, l’histoire est très différente.
Avec une plus grande richesse de détails, c’est l’un des meilleurs films de samouraïs sortis au Japon ces dernières années. Vous allez adorer !
Quel est le meilleur film de samouraï japonais ?
Experts dans la narration de l’histoire de leur pays, les réalisateurs japonais ont créé de véritables œuvres d’art cinématographiques pour montrer la figure des anciens guerriers.
Il existe de nombreux films de samouraïs qui valent la peine d’être vus, notamment ceux de Kurosawa, expert dans ce genre cinématographique, avec une qualité de production incroyable.
Outre tous les films de notre liste, nous vous recommandons également 13 Assassins et Kenshin, le guerrier samouraï.
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